Numéro 3 de l'assurance maladie en Suisse, le Groupe Mutuel s'est donné 5 ans pour la refonte de son Système d'Information en Java RCP. Il a confié la réécriture de son application financière et de gestion du contentieux, actuellement sous AS/400, à Hardis Group. Un projet de 5.100 jours/homme, étalés sur 16 mois, jusqu'à juin 2012.
Hardis Group, société de services informatiques, d'édition logicielle métier et d'infogérance, et son partenaire API SA, société de services informatiques suisse spécialisée dans le conseil, l'intégration de systèmes et la gestion d'infrastructures informatiques, annoncent la signature d'un nouveau contrat d'envergure avec le Groupe Mutuel, numéro 3 de l'assurance-maladie en Suisse. Objectif : réécrire entièrement l'application financière et de gestion du contentieux du Groupe Mutuel, dans le cadre plus global du projet NOVA de refonte du Système d'Information de l'association d'assureurs.
GFC : le dernier module sous AS/400
Avec 1,3 millions d'assurés, le Groupe Mutuel, numéro 3 du secteur de l'assurance-maladie et accident en Suisse, est l'association de 4 assureurs, représentant près de 1.800 collaborateurs et 3.000 courtiers. Depuis 5 ans, le groupe s'est lancé dans un projet de grande envergure : la refonte totale du Système d'Information en Java RCP, pour le moderniser et l'aligner aux besoins des métiers.
La gestion financière et du contentieux (GFC) est l'une des applications les plus récentes, mais aussi les plus critiques du Groupe Mutuel : avec 700 utilisateurs, elle permet de gérer les principaux processus métiers du groupe d'assurance-maladie. Aujourd'hui dernier module à tourner encore sous AS/400, son remplacement devient urgent puisqu'il impose à lui seul la conservation et la maintenance de l'ancienne plateforme.
Hardis Group : l'interlocuteur "naturel"
Dans sa version actuelle, GFC a été développée avec l'atelier de génie logiciel Adélia Studio de Hardis Group. Pour la DSI du Groupe Mutuel, il était donc naturel de s'adresser à l'éditeur pour déterminer la faisabilité d'une transformation automatique du RPG pour AS/400 d'origine en Java. "Nous avons déconseillé au Groupe Mutuel de migrer une application aussi critique avec un outil de cette nature car l'expérience prouve que cela ne donne pas de bons résultats : il est impossible d'automatiser la récupération et la réécriture de l'ensemble des règles métiers, explique Joanne Barfety, Ingénieur commercial chez Hardis Group. En outre, ce genre de projet mérite d'optimiser l'ergonomie de l'application, la différence entre les écrans en AS/400 et en Java étant trop importante".
Une contrainte technique qui a conduit Hardis Group, et son partenaire API SA, à proposer au Groupe Mutuel un nouveau développement en Java RCP, facilité par la connaissance des équipes Hardis des applications conçues à partir d'Adélia Studio et leur capacité à opérer une rétro-spécification de l'existant. Les 10 ans d'expérience de Hardis dans la réalisation de projets Java, mais également son approche très pragmatique de sécurisation des projets par les tests et les recettes, ont su rapidement convaincre les responsables informatiques du Groupe Mutuel, qui ont ainsi, pour la première fois depuis le lancement du projet NOVA, choisi d'externaliser entièrement le développement d'un module.
16 mois et 5.100 jours/homme
Si l'idée de départ était une réécriture à iso-fonctionnalités de l'ensemble de l'application, les premières réunions de pilotage avec les utilisateurs clés ont très vite conduit à un découpage du projet en 2 lots : la réécriture à iso-périmètre de l'application financière d'une part, et la redéfinition fonctionnelle de la gestion du contentieux, notamment pour l'intégration de processus jusque-là extérieurs à l'application, avant leur développement en Java d'autre part.
Si la lecture du code existant et sa traduction en règles métiers et fonctionnalités sont simplifiées par le fait que Hardis Group soit l'éditeur d'Adélia Studio, le projet est estimé à 5.100 jours/homme, dont 1.600 pour la redéfinition et l'écriture du périmètre contentieux. Démarré en mars 2011 et prévu pour s'échelonner sur 16 mois, le projet devrait connaître quelques ajustements d'ici juin en fonction des résultats des analyses de l'existant et du prototype en cours de développement.